Portrait du chorégraphe

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Chronologie

Actions de l’association

ACTIONS SOCIO-CULTURELLES :

RENCONTRES INTERNATIONALES DE CAPOEIRA A BOULOGNE BILLANCOURT :

LES DIMANCHES DE LA PLACE HAUTE :

ECHANGES INTERNATIONAUX :

Créations en tournées

Night Scene

Le Trésor de Tucuma
(Spectacle jeune public à partir de 4 ans)

Gira Sol

Invisible Armada

Actions de sensibilisation

BREF HISTORIQUE DE LA CAPOEIRA

ENSEIGNEMENT DE LA CAPOEIRA

ACTIONS ET REPRESENTATIONS DANS LES ECOLES

Revue Latina

Claudio Basilio , né au Brésil dans l’état de Rio de Janeiro, suit une formation en danse classique et moderne à Nitéroi dans l’école de Renée Simon, puis au Théâtre Municipal de Rio. Imprégné de diverses cultures (latino-américaine, afro-brésilienne et européenne), le travail artistique de Claudio Basilio résulte de multiples influences : classique, populaire et contemporaine. Marqué par le métissage, le chorégraphe mêle, la danse contemporaine à la capoeira pour créer un nouveau langage chorégraphique, un langage contemporain en symbiose avec un langage propre à la tradition brésilienne : un mariage entre tradition et modernité empreint de poésie et d’humour qui aujourd’hui le pousse vers de nouvelles expérimentations avec d’autres types de danses.

1987 Admis en danse classique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il s’établit en France.

1989 Crée le Ballet-Théâtre Afro-Brésilien qui deviendra la Compagnie Claudio Basilio, et connaît ses premiers succès au Festival Off d’Avignon, puis en tournée en province et en Afrique :

" Les traditions d’hier mariées au contemporain, l’union est impressionnante ".

Le Quotidien de la Réunion

" Etourdissant ballet-théâtre ".

Le Figaro

Suit les cours de Fred Lassere, professeur de l’Alvin Ailey Dance Compagny, de 1989 à 1991.

1990 Consécration avec le label de la Commémoration du 5ème Centenaire de la Rencontre des Deux Mondes décerné à son ballet Brasil Maracatu-Capoeira Brasil qui obtient les missions du Conseil Général des Hauts de Seine :

" Douze Danseurs acteurs musiciens mettent en scène l’histoire de leurs pays ".

L’Express

" Show, très chaud ! "

Le Méridional

  1. Création de Yoruba, Coisas do Brasil pour le Festival d’Avignon :

" Un Ballet Fantastique "

Le Dauphiné

" Pas moyen d’échapper au charme "

Vaucluse Matin

" Hommage vibrant aux esclaves brésiliens "

Ouest France

 

 

Spectacle d’animations brésiliennes

Portrait du chorégraphe

 

 

 

 

 

Chronologie

 

1991 et 1992 Tournées en région parisienne et en province. Plusieurs séjours à New York où il suit les cours d’Alvin Alley Dance Compagny et d’écoles héritières de Graham, Norton et Limon.

1993 Création tout public au Cirque d’Hiver de Paris du Ballet Théâtre Le Trésor de Tucuma.

1994 Création de Rencontre, suite de pièces pour quatre danseurs à la Cité Internationale Universitaire de Paris.

1996 Création de Night Scene à la Cité Internationale Universitaire de Paris.

" On sent que la danse de Claudio Basilio est nourrie de ses racines latino-américaines. De plus, il a intégré le langage contemporain. Solitude et indifférence urbaines, quête de l’âme sœur… ".

Les Saisons de la Danse

  1. Création de Lê Camara pour le Festival de Danse Sacrée d’Avignon :
  2. " L’influence du Contemporain, qui sous tend le mystérieux Candomblé ".

    L’Air d’Avignon

    " Cette création qui échappe à toute classification, envoûte littéralement le spectateur. ".

    L’Olivier

    Ouverture de son école de danse à Boulogne Billancourt, avec des cours de Capoeira, percussions et chants, des cours de formation artistique professionnelle d’élèves éducateurs, d’élèves stagiaires de la Compagnie, et de compagnies de danseurs amateurs, avec le soutien du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

  3. Création de Gira-sol, pour le festival Off d’Avignon.

1999 Création de Invisible Armada avec la Compagnie Melting Spot, dans le cadre d’une résidence au Bateau Feu Scène Nationale de Dunkerque. A partir de l’engouement d’une grande partie des jeunes issus de milieux défavorisés pour la culture Hip Hop, les chorégraphes Claudio Basilio et Farid Berki mettent en commun leurs expériences et talents pour ouvrir cette culture vers d’autres perspectives.

 

 

 

 

 

Actions de l’association

L’un des projets de notre association est de dynamiser une zone sensible à Boulogne Billancourt : le quartier du Pont de Sèvres, en proposant aux jeunes de ce quartier et à leur famille des activités socioculturelles de qualité ouvertes sur la musique, la danse, le théâtre, de proposer, aux jeunes des cités défavorisées des Hauts de Seine l’initiation et le perfectionnement de la Capoeira.

Cette discipline permet une ouverture de la culture Hip Hop vers une culture profondément enracinée au Brésil dans les quartiers populaires et mise à l’honneur aujourd’hui grâce à ses vertus éducatives. A la fois danse urbaine, art martial, acrobaties, chants et percussions, de nombreux jeunes des banlieues y trouvent les repères socioculturels qui leur manquent, apprennent à se socialiser, travailler en équipe, à gérer leur agressivité, à prendre confiance en eux.

Grâce à nos cours de Bagneux, Saint Cloud, Colombes, Montreuil, Ris Orangis et surtout de nos six cours hebdomadaires de Boulogne Billancourt, près d’une dizaine de nos élèves en ont fait un objectif professionnel. Ils complètent leur formation au sein de la Compagnie Claudio Basilio par une formation aux arts du spectacle avec le projet de devenir danseurs professionnels et professeurs de Capoeira.

 

Manifestation qui pour la deuxième année a bénéficié du soutien de l’opération départementale " Défis Danse " des Hauts de Seine, et du service " Politique de la Ville " de la mairie de Boulogne, a connu un vif succès :

Stages, débats, conférence et démonstrations avec des maîtres et des capoeiristes venus du Brésil, de Hollande, d’Allemagne et de France, perfectionnement des professeurs, échanges de méthodes pédagogiques, débats sur la capoeira.

Ces rencontres ont été aussi l’occasion de représentations publiques de Capoeira à la Salle Polyvalente, et d’un concert donné par un trio musical brésilien Virgulino à l’occasion du bal de clôture des Rencontres. Composé de cinq artistes en tournée exceptionnelle en France, ce groupe de musique Forro, très populaire au Brésil a interprété des musiques et danses du Nordeste du Brésil et a ouvert le bal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Régulièrement, dans le quartier du Pont de Sèvres, à Boulogne Billancourt, les artistes de la Compagnie, comme de nombreux artistes invités, participent à l’animation socioculturelle du quartier. La programmation a débuté début janvier 1999. Nous y recevons 80 à 120 participants et notre projet est d’associer, dans la mesure de nos moyens, des artistes y représentant des spectacles de jazz, de musique classique, de musiques du Monde, des orchestres de percussions et des chorégraphies.

 

Du 3 au 15 août 1999, six jeunes de l’association, des jeunes de Toulouse et des jeunes de l’Ile de Corvo aux Açores ont effectué un stage de danse environnementale, dont la Capoeira.

Projet d’échange avec le Brésil dans le cadre d’un programme du Conseil de l’Europe. Notre objectif est de faire participer des jeunes des Hauts de Seine et de la France entière à un échange avec des jeunes de Hollande, de Cuba et du Brésil afin qu’ils découvrent l’histoire et la pratique de l’art de la Capoeira. Une rencontre sera réalisée au Brésil. Des cours quotidiens y seront donnés dans les écoles du groupe " Capoeira Brasil " et dans des endroits en plein air où les capoeiristes ont l’usage de s’entraîner. Les jeunes participeront aux débats et conférences donnés par les professeurs et maîtres de Capoeira et s’initieront à la fabrication d’instruments de percussion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créations en tournée

Night Scene

(actuellement en recréation)

Autour du thème de la vie nocturne en ville, Claudio Basilio exprime les errances d’êtres plus ou moins solitaires. Situations universelles et langage chorégraphique qui associe à des gestes d’esquives, des oscillations du corps entre le haut et le bas. Ces gestes sont en fusion avec des mouvements de danse contemporaine.

Pour cette création, Claudio Basilio a travaillé avec Maury Buchala pour la direction musicale et avec le peintre Kimkas Caetano . Maury Buchala, musicien et compositeur brésilien, formé à l’Université de musique de São Paulo, a créé des musiques de ballet pour le corps du Ballet du Théâtre Municipal de São Paulo. Il collabore actuellement avec le Conservatoire National de Paris. Kimkas Caetano, graphiste, scénographe et plasticien, a réalisé des affiches pour l’UNICEF, l’UNESCO, la Fête de l’Humanité, et plusieurs décors de spectacles. Il expose ses œuvres dans nombreuses galeries à Paris, New York, Rio, etc …

Ballet en six mouvements pour cinq danseurs :

Solitude : cinq danseurs, musique de Miles Davis

Cauchemar : deux danseurs, un clarinettiste, musique de Maury Buchala

Rencontres nocturnes : cinq danseurs, musique de Miles Davis

Café-Concert : deux danseurs, un artiste peintre, musique de Luciano Bério et Maury Buchala

Nuit tranquille : cinq danseurs, musique d’Erik Satie

L’aurore : cinq danseurs, musique de Sciarrino

Conditions techniques :

  1. Ballet pour cinq danseurs, un clarinettiste, un artiste peintre
  2. Durée : 1 heure
  3. Scène : 60 m_ environ, tapis de danse souhaitable
  4. Lumières : 20 projecteurs
  5. Conditions financières : 26 000 Francs

 

 

 

 

 

Le Trésor de Tucuma

Spectacle jeune public à partir de 4 ans

 

Le spectacle évoque à travers des danses l’histoire d’un trésor que les Indiens Tucuma gardaient avec beaucoup de soin.

Un jour, venant de l’océan, un pirate s’empare du trésor. Mais, alors qu’il essaye de regagner son bateau, une terrible tempête l’oblige à abandonner le trésor. Le malheur s’abat sur la tribu. Le chef charge son fils Tucuma d’aller à la recherche du trésor et de le rapporter au village. Portant son arc magique avec lui, Tucuma s’aventure dans des terres inconnues.

C’est alors qu’il rencontre la terrible tribu Makulêle qui mange de la chair humaine. Prisonnier des Makulêles, il est délivré par un étrange personnage, mi-clown, mi-magicien qui lui indique la voie pour retrouver le trésor, si précieux pour sa tribu. Et ils nous en dévoilent les merveilles cachées !

Ce spectacle évoque la beauté et la magie des traditions brésiliennes à travers un conte pour enfants interprété par des danseurs, acteurs, acrobates et musiciens.

 

Conditions techniques :

  1. Ballet pour cinq danseurs, un acteur et deux musiciens
  2. Durée : 1 heure
  3. Scène : 40 m_ avec ou sans tapis de danse
  4. Lumières : 20 projecteurs ou plus
  5. Possibilité de spectacle en plein air
  6. Conditions financières : 15 000 francs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gira Sol

 

Dans l’obscurité du désespoir, des hommes luttent pour trouver une issue, pour devenir des êtres libres, ils ont l’espoir que le soleil tourne enfin ses rayons vers eux.

Lutte des opprimés, jeux pour tromper, danses sensuelles dangereuses, combat pour la liberté.

Ce spectacle mêle techniques de la Capoeira (danse-lutte afro-brésilienne), Hip Hop, Break Dance et autres danses urbaines pour relater certains aspects de l’esclavage et de la lutte pour la liberté. Ce sont deux types de langages chorégraphiques qui sont utilisés par des artistes d’origine très diverses, sous la direction de Claudio Basilio, lui-même à la fois capoeiriste et chorégraphe.

Ballet pour tout public, il montre mille et une facettes d’une danse contemporaine qui, loin de renier les traditions, valorise des cultures ancestrales et les ouvre sur le monde d’aujourd’hui.

Ce spectacle peut faire l’objet d’un stage préalable qui donnera éventuellement la possibilité aux stagiaires d’être intégrés au spectacle.

 

Conditions techniques :

  1. Durée : 1 heure
  2. Scène : environ 70 m_, tapis de danse
  3. Eclairage : 20 projecteurs
  4. Son : 2 micros voix, 3 micros percussions
  5. Conditions financières : de 19 000 à 26 000 francs, selon le nombre de représentations, le lieu, la date, l’association ou non avec des actions de sensibilisation, des stages, la participation des stagiaires au spectacle. Transport, hébergement et repas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Invisible Armada

Compagnie Claudio Basilio et Compagnie Melting Spot

Création en résidence de septembre à novembre 1999

au Bateau Feu Scène Nationale de Dunkerque

 

Suite à la rencontre entre les chorégraphes Farid Berki imprégné par la culture Hip Hop et de Claudio Basilio, danseur et capoeiriste, ils décident de mêler leur inspiration vers une même voie. La recherche chorégraphique collective entre les deux chorégraphes met en relief leurs nombreux points communs, tant au niveau de leurs origines culturelles métissées qu’au niveau de leurs projets artistiques et de leurs préoccupations artistiques.

Ensemble ils ont mis en place une recherche approfondie autour de la Tradition et la Modernité, avec la volonté commune de sortir des cadres préétablis qui confinent les individus dans une technique. D’où la volonté de travailler ensemble sur un projet qui se situerait dans un contexte plus universel que la simple rencontre du Hip Hop et de la Capoeira. Se jouant des frontières, les deux chorégraphes partent à la rencontre d’un nouveau langage gestuel, une nouvelle technique chorégraphique, un nouvel univers artistique mariant cultures populaires latines et africaines, danses urbaines et danses contemporaines.

L’action se situe dans la péninsule ibérique, historiquement zone de métissage culturel, carrefour des mondes, la péninsule est imprégnée de multiples influences qui aujourd’hui constituent sa richesse culturelle, artistique et sociale. Farid Berki et Claudio Basilio, à travers un voyage dans leur imaginaire respectif avant tout, mettront en lumière et en scène cet " invisible " héritage qui imprègne le quotidien et pétrit les cultures populaires contemporaines.

Farid Berki, danseur de rue autodidacte, formé ensuite aux diverses techniques de la danse crée sa compagnie en 1994, avec laquelle il essaye par son travail, de bousculer les idées reçues tant en ce qui concerne le Hip Hop, qu’en ce qui attrait aux formes de la danse et à leur cloisonnement.

 

Conditions techniques : (Fiche technique en cours d’élaboration)

  1. Spectacle pour six danseurs et deux musiciens, deux régisseurs, un scénographe
  2. Durée : environ 50 minutes
  3. Conditions financières : 30 000 francs, transport, hébergement et repas.

 

 

 

 

 

 

 

Actions de sensibilisation

La Capoeira est surtout une lutte d’opprimés, une lutte d’esclaves enchaînés par les mains. Leur seul moyen d’échapper aux coups de fouet et de bâton était l’esquive ou, pour les plus courageux, le coup de tête dans le ventre du négrier avant de recevoir un châtiment qui allait parfois jusqu’à la mise à mort.

Avec l’abolition de l’esclavage, ce sont trois millions de chômeurs qui sont apparus. En effet, sous l’influence des pays européens qui avaient déjà aboli l’esclavage, le Brésil fut contraint à le faire, mais sans lois ni infrastructure pour donner des moyens de survie aux affranchis. Ainsi, c’est depuis un siècle que le Brésil connaît les problèmes rencontrés aujourd’hui par les pays européens, notamment en France, avec la violence, le chômage, le manque de repères affectifs, la mendicité, l’analphabétisme, les problèmes de santé et les gens sans toit…

La Capoeira a été interdite jusqu’en 1937. C’est le président Gétulio Varga qui a autorisé Maître Bimba à créer la première école officielle de Capoeira. Il voulait en faire un sport national, mais malgré cela, la Capoeira est restée pendant longtemps très marginale.

En 1960, un groupe d’étudiants de Rio de Janeiro s’intéresse à la Capoeira au point de créer une école et l’une des conséquences positives mais non attendue par eux, fut l’aide à l’intégration des pauvres de " favelas " aux quartiers bourgeois voisins par un mixage de classes sociales pendant les cours.

" Aujourd’hui, dit Claudio Basilio, je constate le même phénomène dans mes cours : la Capoeira impose en douceur certaines valeurs fondamentales de la vie sociale. Et plus que la technique propre à la lutte, je cherche à valoriser cet aspect là, le civisme, le respect, l’écoute, les valeurs démocratiques, sans oublier les vertus psychologiques personnelles de la Capoeira avec la découverte de ses propres possibilités physiques, la prise de confiance en soi. L’intégration se fait tout naturellement dès les premiers cours où l’on ne choisit pas son partenaire pour l’entraînement aux mouvements enseignés. "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’expérience d’enseignement acquise par Claudio Basilio lui a permis de constater les vertus pédagogiques de la Capoeira pour les futurs capoeiristes, visant à une meilleure approche physique, intellectuelle et sociale de cet art.

Un cours de Capoeira comporte une partie purement physique d’échauffement et d’entraînement mais aussi d’apprentissage musical des chants et des instruments de percussion. Le cours se termine par la " Roda " qui est la synthèse des jeux et enchaînements appris, à laquelle s’ajoute une part d’improvisation personnelle.

Malgré sa complexité, la Capoeira peut être abordée très facilement par les enfants grâce à leur aptitude à comprendre l’enseignement oral, et grâce à l’ambiance de fête propre à la " Roda ". En résumé, la Capoeira permet d’apprendre :

L’étude du calcul et du rythme : la " Ginga " ou pas de base de la Capoeira, permet une étude du " calcul à sensation ", car le déplacement dans l’espace rythmique représente des sensations physiques, une invitation à la danse, mais aussi un raisonnement de calcul.

Le respect, puisqu’on doit être à l’écoute de l’autre afin de travailler et de collaborer avec les autres,

Le civisme, entre autres par l’écoute de l’arc musical, le Berimbau, et des autres instruments de percussion, dont les rythmes joués doivent être respectés par tous. Les instruments sont choisis en fonction de leur caractère grâce au rôle spécifique représenté par chacun d’eux. Néanmoins, toutes ces personnalités convergent vers un même but. Ainsi c’est l’occasion pour le jeune de comprendre le sens des termes : responsabilité, rôle, métier, ordre, condition humaine, et respect des autres.

La socialisation, puisqu’on ne choisit pas celui avec lequel on s’entraîne ou l’on danse la Capoeira.

L’apport psychologique : le travail mené au sein de la Compagnie donne à chacun la possibilité de trouver sa place, que ce soit dans l’aspect combatif, celui de la danse, du chant, des percussions de la musique en général, de l’écriture de nouvelles paroles de chansons, de la création des instruments traditionnels de la Capoeira. Par ailleurs, l’apprentissage des mouvements de défense et d’attaque de la Capoeira permet au jeune d’acquérir assez vite une meilleure maîtrise de ses réactions et une plus grande confiance en soi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Compagnie Claudio Basilio propose des démonstrations de Capoeira en milieu scolaire.

Elles permettent une présentation de cette discipline auprès d’un public de jeunes d’une manière à la fois didactique et spectaculaire.

Les démonstrations rythmées par les chants et percussions brésiliens, comportant des improvisations sur les mouvements de danse, de lutte et d’acrobaties, sont ponctuées d’explications sur cette discipline enseignée dans les écoles brésiliennes et qui commence à devenir très populaire en France.

L’aspect artistique et spectaculaire illustre une Conférence sur cet art martial inventé par les esclaves pour se défendre et conquérir leur liberté.

Conditions techniques :

La compagnie a déjà mis en place des actions de sensiblisation dans des zones sensibles des Hauts de Seine, dans des écoles sensibles d’Orly, dans des centres culturels à Fourcade (Réunion), Montreuil et St Cloud, et dans plusieurs collèges, lycées et universités dans la France entière.

 

 

 

 

 

Revue Latina

Spectacle d’animations brésiliennes

Les nuits chaudes de Rio se mêlent aux rythmes endiablés de la Salsa. Un voyage à travers le Brésil.

Revue Latina part de Récife, l’une des villes les plus chaudes du Brésil, avec son Carnaval : la ferveur populaire a inventé le Frévo, danse acrobatique, avec des parapluies multicolores : la fête se poursuit avec le Forrô, bal populaire du Nord-est, où se mêlent traditionnellement les riches et les pauvres pour danser au son de l’accordéon.

Ensuite, c’est le Carnaval de Bahia, avec les tambourinaires/ Capoeiristes : les lambadeiros montrent toute la sensualité de ces danses qui ont conquis le Monde entier.

A Rio, on retrouve le bal Carioca : Gafiéra et autres sambas populaires dans ce tableau, où humour et sens de la fête des natifs de Rio communiquent toute l’envie de rire et de danser, avec entre autres, une interprétation toute brésilienne de la Salsa.

Une surprise avant le grand final : la fascinante Capoeira, danse acrobatique et spectaculaire des esclaves brésiliens, osmose entre la lutte et l’art. Tour à tour, les danseurs " jouent " à deux une improvisation où les mouvements parfaitement réglés et d’une souplesse étonnante s’enchevêtrent dans une parfaite harmonie.

C’est enfin le dernier tableau, explosion finale de cette joie bien brésilienne : le Carnaval de Rio, avec des costumes brodés à la main les plus éclatants de beauté. Les danseurs/Sambistes invitent les spectateurs les plus hardis à se joindre à eux sur scène ou dans les allées. Le spectateur reste dans la magie du voyage du début à la fin grâce à l’orchestre brésilien et la complicité du chanteur qui présente l’ambiance et le caractère de chaque tableau.

 

 

 

Conditions techniques :

  1. Ballet pour six danseurs ou plus et trois musiciens
  2. Durée : de 1heure à 1 heure 30 ( avec ou sans entracte)
  3. Scène : minimum 60 m_, tapis de danse
  4. Lumières : 4 projecteurs au moins
  5. Son : cinq micros
  6. Deux loges
  7. Possibilité de représentation en plein air

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