GAMINS DE L’ART RUE

 

Les affrontements de SEATTLE sont le fruit d’une longue résistance aux conséquences néfastes de la mondialisation de la société. Doit-on rappeler que de tel mouvement ont accompagné pratiquement toute les grandes réformes ayant permis un juste partage du progrès et les grandes avancées de la démocratie (de la création des organisations écologique, syndicale etc, à l’égalité devant la loi, droit de vote, droit civique, droit des femmes etc,). Si l’égalité devant la loi, les droits civiques, des instances de régulation ont été obtenus de haute lutte l’inégalité grandissante (économique, culture, éducation, santé…) Les remet en cause en, sournoisement, subrepticement dans ces instances et commissions au fonctionnement opaque, forçant les état à abolir jeur réglementation par des " accords négociés " ayant force de loi . " Les accords négociés s’appliquent à l’ensemble du territoire des parties, indépendamment de leurs structures constitutionnelles , à tous les niveaux de pouvoir ".

Et c’est justement pour dénoncer l’OMC comme l’une des organisations qui derrière un discours techniques de régulation visent à supprimer les obstacles au " libre jeu des forces du marché " et à consacrer, lors de grande messe médiatique, la subordination des Etats et la soumission des peuples à l’expansion sans frein ni arbitrage, des multinationales. C’est la faillite des états à rester indépendant des pouvoirs économiques et leur politique en faveur des riches qui à été mis en cause lors de ces manifestations qui loin d’être le fait de quelques groupuscules irresponsables ont montré la force et la capacité de la société civile à s’auto-organiser.

Les formes qu’ont prises les actions, en utilisant celle du théâtre de rue, ont amené le pouvoir à décréter l’état de guerre. Ce qui a permis, par des images fortes, de toucher l’opinion publique mondiale et mis aux centres des débats les conséquences catastrophiques d’une mondialisation qui renforce les différences entre les bénéficiaires et les victimes de ce processus, tout en réclamant l’accès pour tous aux biens économiques, sociaux et politiques.

La consécration du grand marché mondial est devenu sa condamnation.

Les affrontements autour de L’OMC avaient pour cause directe les inégalités grandissante induite par une mondialisation sauvage de l’économie de marché soit. Mais la manière dont cette dénonciation à été fait par des femmes et des hommes qui en plus de dénoncer preuve à l’appui avaient des propositions concrète pour un changement d’orientation des politiques apportant des améliorations qualitatives à permis un détournement de l’appareil de propagande. Parlant juste, posant des questions de fond, argumentant sans autre agressivité que leur bon droit de citoyen étayé constitutionnellement, fort des lois et directives acquissent dans les luttes locales ; usant des formes esthétiques, ils ont ni plus ni moins posé les questions de la démocratie, du rôle des états, de la répartition des richesses, de la qualité de la vie, en apportant des élément de réponce…

Une des victoires obtenu par les opposants à l’OMC est d’avoir empêchée les sociétés multinationales de prendre possession officiellement de la planète et de soumettre l’humanité à la dictature du marché. Et ceci en dépit du fait que ces transnationales bénéficiant de l’appui inconditionnel des gouvernements des instances internationales entièrement dévoués à leurs causes et qu’elles contrôlent la quasi-totalité des moyens de communication ainsi que la fantastique machine médiatique d’information-spectacle.

Autre victoire est celle d’avoir affirmée l’existence d’une résistance et de rompre la solitude de millions de gens rejetés dans la marginalité par leur refus de la soumission à l’implacable logique du profit. De rompre avec la pensée unique affirmant l’existence d’autres visions du monde organisées dans le respect de la différence.

La politique institutionnelle en favorisant un développement du capitalisme de marché sans veiller à une juste répartition des richesses, à permis l’essor d’entreprise à forte intensité de capital au détriment de la vieille industrie à forte intensité de main-d’œuvre. Si ce processus est dû à la modernisation de l’appareil de production et pas au seul capitalisme ; il n’en reste pas moins qu’il se traduit, à cause d’une gestion capitaliste-libéral, par de nombreux licenciements, la paupérisation, la marginalisation social et une individualisation des risques. Ce développement séparé des populations, renforcé culturellement par un discours à base de mots —concepts d’acceptation, engendre une nouvelle classe d’hommes et de femmes qui se sentent superflu, inutile, rejettés, dans une situation de violence permanente. Vivant dans la précarité et de plus en plus en dessous du seuil de pauvreté quand il ne retourne pas la violence contre eux, ils s’enlisent dans l’apathie et le fatalisme de l’exclusion. Tout ce-ci explique le peu d’efficacité, voir l’échec des programmes d’aide aux défavorisés par des dispositifs institutionnels comme les stages de formation ou même l’école qui tendent à entériner l’échec plus qu’à amener de la réussite. D’autres,dans la même situation, prennent leur sort en main en dehors de tout dogmatisme ce qui explique l’emmergence d’un mouvement social et de nouvelles formes d’organisations, ainsi qu’esthétique qui se sont construite en résistance…

Au nom du " réalisme ", des " nécessité " de l'économie les gauches de pouvoir et les tenant du sydicalisme de cogestion ont acceptés les politiques néolibérales et la dictature du marché sous des formes qu'elles veulent atténuées par des pratiques démocratiques. Par contraste le refus de ce mode de développement émane de la société civil, des organisations populaire et des mouvements sociaux en dehors de toute volontée de prise de pouvoir .

De nouvelles formes de vie social et politique se cherchent . Associations, conseils de quartier, mouvement de défense des droits , organisations de femmes, de chômeurs, de sans toit, de sans terre, mouvement et association culturel et artistique... etc. Une mosaïque de petites organisations, une foule d'initiatives issuent des O.N.G. ou du caritatif religieux remplissent des espaces laissé vacant par l'état démissionaire. Tous refusent la pauvreté de masse induite par la mondialisation et la dictature du marché, le fatalisme de la ségrégation social, la perpétuation d'une misère incompréhensible et de plus en plus mal acceptée. Des réseaux se créent et rétablissent une démocratie participative, affirment le caractère pluriculturel et multiéthenique de la société des citoyens. C'est dans ce mouvement de société que s'incrit notre démarche et la création de l’outil de production que sont LES GAMINS DE L’ART RUE.

Sur 6 milliards d êtres humains, 5,5 milliards sont dans le besoin, 30 millions continuent à mourir de faim chaque année et plus de 800 millions sont sous-alimentées bien que la production mondial de produits alimentaires de base représente 110% des besoins. L’organisation mondial de la santé révélait que plus d’un millard d’hommes n’ont pas accès à une eau salubre causant ainsi 25 000 décès chaque jour, que la solution de ce problème est connu, facile et n’attend que la volonter politique de sa prise en compte. Sachant que, par exemple, les moyen mis dans les couteuses publicité de ceux qui s’enrichisse sur l’organisation de la rareté de l’eau suffirait . Si " l’eau c’est la vie ! " les multinational qui la contrôle c’est la mort. Une campagne sur ce thème pourrait réclamer la mise en accusation de ces dirigeants pour crime de guerre économique, crime contre l’humanité par pillage et approprillation de resouce collective et accessoirement non assitance à personne en danger. De même por l’industrie allimentaire et la grande distribution. De plus ça aurait l’avantage de réaffirmer le droit international, et d’affirmer la nécessité d’un organisme de contrôle de ces sociétés …Parrallèlement à la cour pénale internationale pour l’humanisation de la planète , la création d’une commission de mise en accusation formée à partir des organisations de la société civil, qui nourrirait les plaintes en instruisant les dossiers de mise en accusation.

L’aggravation des problèmes sociaux n’a pas donner lieu à des affrontements important, encore moins à des insurrections révolutionnaires mais à des formes multiples de violence à partir desquelles le capitalisme néo-libéral à construis son appareil de contrôle des populations pauvres : que nous appellerons contrôle mafieux des zones de grande pauvreté. . La mafia est la pièce maîtresse de cette politique, elle permet de contrôler les pauvres sans se soucier de leur droit contitutionel la violence seule suffit, de plus elle permet de développer un discours et un politique sécuritaire pour le contrôle des classes moyenne. Ce processus à conduit à la mise en place d’une doctrine sécuritaire avec d’énorme moyens policiers et militaires de répression s’appuyant sur une criminalisation de la misère sur le plan intérieur des états récalcitrants sur le plan international permetant ainsid’étouffer toute velléité de résistance organiser au nouvel ordre mondial.

Si le capitalisme est le premier système à garantir la croissance force est de constater que la forme de démocratie qu’il a engendrée n’a su ou voulu mettre en place une justice distributive dans les états démocratiques libéraux, de plus les pays les plus riches ont mis en place un système d’exploitation des richesses pénalisant les nations en développement. Au lieu de réguler et permettre, par des processus politique, au plus pauvre de percevoir les gains de la croissance sans que les plus favorisés ne subissent de perte, le fossé entre riche et pauvres n’a fait qu’augmenter avec les inégalités que cela engendre. D’une part, s’accroît une homogénéisation économique du monde, d’autre part s’accentue les clivages, s’institue un développement séparé des populations.

Selon nos théoriciens libéraux et socio-démocrate, un équilibre instable s’établit entre le marché économique et le marché politique. Le pouvoir politique est contrebalancé par la propriété privée des moyens de production, à l’état revenant le rôle de compenser les inégalités, de réglementer, d’éduquer… Mais dans la pratique qu’en est-il : la démocratie des notables qui favorise d’incroyable concentration de richesses, une politique de profit à tout prix, une gestion mafieuse des populations les plus pauvres. Dans l’ombre de commissions — ( PET partenariat économique transatlantique, NTM nouveau marché transatlantique, TABD transatlantic business dialogue ) — et sous couvert de d’éliminer les obstacles techniques aux échanges, des fonctionnaires, avec des consultants des multinationales et des milieux d’affaires, préparent des ARM ( accords de reconnaissance mutuelle) entérinés à la vas vite dans une grande foire médiatique (L’OMC) afin de ne pas alerté l’opinion publique qu’il ne s’agit ni plus ni moins que de livrer au grand capital toutes les activités humaines, de retire aux états , collectivités locales toute possibilité d’avoir des politiques autonomes et ce dans tous les domaines — économique , sociales, culturelles, environnementales. En effet une fois l’accord optenu les ARM oblige les état à modifier leurs législation pour ne pas être en conflit avec les nouvelles nomes mondiale. Et que sont ces fameux obstacles techniques si ce n’est les régles de protection environnementales, sociales, sanitaires, culturelles…Il s’agit d’une marchandisation généralisée des mots, des esprits , des corps, de toutes choses. Nous vivons dans la réelle dictature d’une démocratie virtuelle…

retour